01.88.31.15.93

Secrétariat médical

Lundi au Vendredi de 8h à 20h

Fermé Samedi et Dimanche

48 ter Boulevard Victor Hugo

92200 Neuilly-sur-Seine

Suivez-nous

La chirurgie oncologique du sein

 

Opération Institut du Sein Henri Hartmann

La chirurgie oncologique du sein est une thérapie centrale dans le traitement de nombreux types de cancers du sein.

Ses objectifs, de même que les méthodes employées, varient en fonction du stade du cancer diagnostiqué et de l’étape du traitement à laquelle intervient l’opération.

En constante évolution, la chirurgie oncologique propose des solutions de plus en plus performantes, visant l’amélioration des chances de guérison des patientes.

 

 

 

Historique et évolution des techniques chirurgicales

La chirurgie oncologique à ses balbutiements

L’utilisation de la chirurgie pour traiter le cancer remonte à la nuit des temps, et l’on en retrouve des traces dans la littérature dès 1 600 avant J-C.

Selon d’antiques papyrus, les premières exérèses de tumeurs auraient en effet été pratiquées dans l’ancienne Égypte.

Les opérations chirurgicales étaient alors très rudimentaires, et il faudra attendre le 19ème siècle avant de voir apparaître de réels progrès.

 

Les débuts de la chirurgie oncologique moderne

En 1809, le chirurgien américain MacDowell réalise la première intervention documentée sur une tumeur ovarienne.

L’opération ne dure que 25 minutes et se déroule sans anesthésiques ni antiseptiques.

La tumeur, de plus de 10kg, est réséquée avec un succès et la patiente se remet complètement de l’opération, survivant 32 ans supplémentaires.

MacDowell publie son protocole chirurgical, décrit comme fort méticuleux pour l’époque, en 1817, après avoir opéré environ une douzaine d’autres patientes.

Avant cet exploit, toutes les tentatives de chirurgies abdominales s’étaient soldées par des septicémies entraînant la mort des patients.

 

Apparition de l’anesthésie générale et de l’antisepsie

L’invention de l’anesthésie générale par les dentistes Morton et Long permet au chirurgien John Collins Warren d’effectuer pour la première fois l’exérèse d’un angiome du cou sur un patient endormis.

Le progrès ne s’arrête pas là, puisqu’en 1867 c’est le chirurgien britannique John Lister qui introduit les principes de l’antisepsie au sein de la sphère médicale.

À partir de ce moment, la chirurgie oncologique ne cesse d’évoluer jusqu’à devenir la discipline que l’on connait aujourd’hui.

 

Les différents types de cancer du sein

Les cancers du sein se distinguent en différentes catégories, ce qui influe sur la prise en charge chirurgicale pouvant être proposée au patient.

Les progrès réalisés en oncologie permettent de mieux catégoriser les cancers et de proposer aux patients un traitement personnalisé, offrant le plus de chances de guérison.

 

Le Carcinome Canalaire In Situ (CCIS) est un cancer dont les cellules anormales sont localisées dans les canaux galactophores du sein.

Le cancer n’est alors pas considéré comme envahissant, car il demeure « in situ » et ne s’est donc pas propagé aux tissus voisins.

C’est une forme de cancer précoce qui peut devenir envahissant par la suite, prenant alors le nom de Carcinome Canalaire Infiltrant.

 

Un Carcinome Lobulaire In Situ (CLIS) est un type de cancer localisé dans les lobules du sein.

Le CLIS ne devient généralement pas envahissant, mais sa présence indique une prédisposition du patient à développer un cancer du sein infiltrant.

Dans les cas où ce type de cancer se propagerait aux tissus voisins, il devient un Carcinome Lobulaire Infiltrant.

 

Le Cancer inflammatoire est un cancer rare, causant de l’œdème, des rougeurs et une sensibilité au niveau du sein.

Ce type de cancer peut se propager dans les tissus environnants, mais ne se déplace pas vers les autres organes du corps.

 

Le Carcinome métaplasique est un cancer rare qui survient dans moins de 1% des cas.

Il est reconnaissable par ses cellules hétérogènes, à l’aspect atypique, souvent issues de l’évolution d’un type de cancer vers un autre.

 

Le Cancer métastatique est un cancer avancé, dont les cellules cancéreuses se sont propagées vers d’autres parties du corps.

Une patiente peut développer un cancer métastatique même après avoir reçu un traitement contre le cancer du sein.

 

Approche du « ganglion sentinelle »

Ganglion sentinelleL’exérèse ganglionnaire permet d’étudier le stade de la maladie et est systématiquement effectuée dans le cadre d’une chirurgie oncologique curative du sein.

L’approche chirurgicale dite du « ganglion sentinelle » à l’avantage d’être moins lourde pour les patientes que l’exérèse complète de la chaîne ganglionnaire.

Avec cette approche, le chirurgien n’extrait que le – ou les – premier ganglion drainant l’organe touché par le cancer.

L’analyse de ces ganglions est effectuée durant l’opération, et le chirurgien ne procède de fait à l’exérèse du reste de la chaîne ganglionnaire que si les ganglions sentinelles sont atteints par le cancer.

Cette approche, moins abrasive, permet de réduire significativement le risque de lymphœdème.

 

La reconstruction Mammaire Immédiate

Lorsque le traitement du cancer nécessite une intervention chirurgicale, une mastectomie peut être réalisée, c’est-à-dire l’ablation totale ou partielle du sein.

La patiente peut alors choisir de faire reconstruire son sein à l’aide d’une ou de plusieurs interventions de chirurgie plastique et reconstructrice.

Dans certains cas, et notamment lorsqu’une radiothérapie n’est pas envisagée, il est possible de procéder à reconstruction mammaire immédiate.

 

L’opération de chirurgie reconstructrice et la mastectomie se déroulent alors en même temps, ce qui permet de limiter répercussions sociales et psychologiques de l’ablation du sein, ainsi que le nombre d’interventions chirurgicales.

La reconstruction mammaire différée impose en effet aux patientes de subir de nouvelles interventions chirurgicales, souvent très lourdes, alors même qu’elles viennent de subir un traitement agressif et une opération chirurgicale curative.

Aujourd’hui, la reconstruction mammaire immédiate demeure le traitement de référence à privilégier, même si elle n’est encore que peu proposée aux patientes.

Les médecins du département de chirurgie oncologique du sein

Eric Sebban cancérologue chirurgien gynécologique

Eric Sebban
Chirurgien cancérologue et gynécologue

Didier Bourgeois cancerologue chirurgie gynecologique

Didier Bourgeois
Chirurgien cancérologue et gynécologue

France Rochard chirurgien cancérologue gynécologue

France Rochard
Chirurgien cancérologue et gynécologue