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L’espérance de vie du cancer col de l’utérus

L’espérance de vie du cancer du col de l’utérus (survie)

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Le cancer du col de l’utérus présente un pronostic  présente un pronostic encore délicat avec un taux de survie nette à 5 ans de 66 %, mais il a l’avantage considérable de faire partie des pathologies évitables, dont il est possible de se prémunir efficacement grâce à un simple vaccin.

En outre, il existe une campagne de dépistage nationale en France visant à le diagnostiquer précocement, ce qui permet aux patientes qui en sont atteintes de bénéficier d’une prise en charge plus efficace.

Des méthodes qui semblent se montrer efficaces, puisqu’on observe une diminution de la mortalité de 2% par an entre 2005 et 2012, ainsi qu’une baisse drastique de l’incidence grâce au dépistage des lésions préinvasives, qui peuvent alors être traitées avant même d’évoluer en tumeurs malignes.

 

Quels facteurs impactent  sur l’espérance de vie du cancer du col de l’utérus ?

acteurs espérance de vie du cancer col utérus

De nombreux facteurs impactent l’espérance de vie du cancer du col de l’utérus. Parmi eux, l’étendue de la maladie au moment de son diagnostic (stade) et l’agressivité de la tumeur diagnostiquée (grade) sont déterminantes.

Toutefois, bon nombre d’autres éléments ont une incidence directe sur la survie, et peuvent induire un pronostic complètement différent chez deux patientes atteintes d’un cancer du col de l’utérus de stade identique.

On observe, par exemple, que les femmes plus jeunes et sans comorbidités au moment du diagnostic ont un meilleur pronostic. À l’inverse, le tabagisme, la séropositivité au VIH et l’anémie sont des facteurs défavorables.

Enfin, certains facteurs sont corrélés à la réponse du cancer aux traitements mis en œuvre, qui n’est pas toujours entièrement prévisible. Le choix des traitements du cancer du col de l’utérus, déterminé par une équipe médicale pluridisciplinaire dans le respect des volontés de chaque patiente, a aussi un impact significatif.

 

Comment interpréter les statistiques générales de survie au cancer du col de l’utérus ?

 

Les statistiques générales de survie du cancer de l’utérus sont des observations fondées sur l’évolution d’un groupe de patientes. Il ne s’agit pas de données personnalisées, et il n’est donc pas pertinent de les appliquer à un cas en particulier.

En effet, la moyenne de survie d’un groupe de personnes ne saurait correspondre à l’espérance de vie de chaque personne du groupe.

En outre, les statistiques de survie à 5 ans communément utilisées pour obtenir un aperçu des tendances ne tiennent pas compte des facteurs pronostiques relatifs aux caractéristiques propres à chaque patiente (âge, comorbidité, etc.), cancer (grade, marqueurs spécifiques, etc.) et protocole de traitements (thérapies utilisées, réponse de la maladie, etc.).

 

Ces statistiques ne doivent donc pas être interprétées autrement que comme des tendances générales qui seront croisées avec de multiples autres paramètres par l’équipe médicale pour orienter la prise en charge de chaque patiente.

Pour obtenir un pronostic personnalisé en fonction des caractéristiques propres à son profil et à sa maladie, il est indispensable de consulter son équipe médicale.

 

Statistiques générales sur l’espérance de vie du cancer du col de l’utérus

 

statistique cancer col utérus en fonction du stade

En France, la survie nette à 5 ans au cancer du col de l’utérus, tous stades, types de cancers, profils de patientes et thérapies mises en œuvre confondus, est de 66 %.

 

Au stade IA, le cancer du col de l’utérus est une tumeur microscopique, localisée aux tissus du col, de moins de 5 mm de profondeur et de moins de 7 mm de largeur. Le pronostic est alors excellent, avec une espérance de vie de 93 % à 5 ans.

Au stade IB, la tumeur est visible sans microscope, mais mesure moins de 4 cm. Le pronostic demeure très bon, avec un taux de survie à 5 ans de 80 %.

 

Au stade IIA, la tumeur cancéreuse a franchi des limites des tissus du col de l’utérus, mais n’a pas envahi les tissus voisins du paramètre, de la partie inférieure du vagin et des parois pelviennes. Le taux de survie à 5 ans est de 63 %.

Au stade IIB, la tumeur s’est infiltrée aux tissus voisins, mais toujours sans envahir les parois pelviennes ni la partie inférieure du vagin. L’espérance de vie est de 58 % à 5 ans.

 

Une fois au stade IIIA, les cellules cancéreuses se sont propagées jusqu’à la partie inférieure du vagin, et l’espérance de vie moyenne à 5 ans est de 35 %.

Au stade IIIB, la tumeur s’est infiltrée aux parois pelviennes et/ou à l’appareil urinaire haut (uretères et reins), ou bien elle s’est propagée aux ganglions lymphatiques de la région pelvienne. Le taux de survie à 5 ans est de 32 %.

 

Au stade IVA, le cancer a atteint les organes de l’appareil urinaire ou digestif bas, tels que la vessie, le rectum ou d’autres organes du bassin. Le taux de survie à 5 ans est de 16 %.

Au stade IVB, le cancer s’est disséminé à l’ensemble de l’organisme, engendrant la formation de métastases distantes. Le taux de survie à 5 ans est de 15 %.

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